Les reliques du Christ et des saints sont des objets de dévotion pour les fidèles de l’église Chrétienne, comme en témoignent les reliquaires qu’on trouve dans de nombreuses églises de France et les propriétés miraculeuses qu’on leur prête.
Il en existe cependant que le Vatican cache depuis des siècles.
La palme de la relique la plus gênante revient à la série d’étuis péniens en feuilles de roseau tressé ayant appartenu à Jésus en personne.
Jusqu’au XIIe siècle, ce type de scapulaire était une des plus rependues parmi les églises d’Europe, on venait de partout les admirer et profiter de leurs propriétés curatives ; elles avaient la réputation de guérir les aphtes et des hémorroïdes.
Lorsque la religion chrétienne devint prude, elle mit ces précieux auxiliaires médicaux à l’index. Pendant plusieurs décennies, le Saint-Office s’efforça de rapatrier et mettre au secret au fin fond des caves du Vatican ces reliques licencieuses. Les traces écrites de l’existence de ces étuis furent traquées et impitoyablement censurées.
Quelques-unes échappèrent à la purge, grâce à des religieux particulièrement zélés. De nos jours, quelques prêtres particulièrement sensibles des gencives et quelques autres prônant l’usage des médecines alternatives gardent encore ces talismans, et ne peuvent évoquer leur existence sans une larme d’émotion à l’œil.
Notez que, malgré leur grand nombre (autant que les morceaux de la vraie Croix si on en croit les registres), les spécialistes du B.I.O. s’accordent pour dire que ces étuis ont tous réellement appartenu au Christ, ce qui prouve que ce dernier était un sacré bon vivant, du moins avant sa crucifixion.
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