Depuis son lancement le 2 mars 2019, le Bulletin de l’Insondable a touché des milliers d’auditeurs à travers le monde. Nous sommes bien sûr écoutés dans la plupart des pays d’Europe, y compris en Suède et Ukraine. Cependant, nous comptons aussi des auditeurs sur tous les continents, y compris en Afghanistan, en Australie, à Taïwan, et même dans un bidonville d’Haïti, où les habitants nous écoutent sur un poste à galène artisanal connecté à la 3G par un astucieux bricolage impliquant une yaourtière russe et un Palm Pilot III.
En revanche, le gouvernement du Belize a interdit la diffusion du Bulletin sur son territoire, suite à des débats parlementaires houleux, qui furent suivis d’un référendum populaire très tendu. Cette mesure est d’autant plus inexplicable que personne là-bas ne nous a jamais écoutés.
En outre, la direction du B.I.O. peut témoigner sous serment qu’aucun membre du Bureau des Archives de l’Insondable n’a jamais évoqué ce pays avant l’édition du présent Bulletin, et qu’aucun1 ne saurait citer la capitale de ce pays et encore moins le situer sur une carte.
D’autres pays n’ont pas la chance de recevoir nos bulletins. C’est le cas des îles Tuvalu, où les habitants n’ont jamais eu l’idée de cliquer sur les publicités dont le B.I.O. arrose pourtant copieusement les mails, sites, et autres réseaux sociaux, ce qui représente une moyenne de 257% du budget de fonctionnement de l’entreprise.
Pour rectifier cette situation anormale, le B.I.O proposera prochainement un financement participatif afin d’organiser un séminaire d’information directement sur l’île, au Viaku Langi Palace de Funafuti (palier de financement n°1). En cas de succès de cette campagne, le B.I.O. promet de se porter acquéreur de l’archipel (palier n°12), ce qui faciliterait grandement la communication avec les autochtones.
Hormis peut-être l’agent Gechter. ↩
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